Le réalisateur canadien Matthew Rankin repousse les limites du cinéma avec son nouveau film surréaliste « Langue Universelle ». Sélectionné pour représenter le Canada aux Oscars dans la catégorie du meilleur film international, ce long-métrage audacieux mêle habilement l’esthétique du cinéma iranien à l’univers décalé de Winnipeg. Rankin partage sa vision unique et explique comment son film parvient à toucher un public mondial malgré son approche expérimentale.
Une fusion improbable entre l’Iran et le Canada
« Langue Universelle » surprend par son mélange inattendu de cultures. Rankin explique : « C’est comme un diagramme de Venn entre deux sphères : le langage du cinéma iranien et celui du cinéma canadien fusionnent dans une zone intermédiaire pour créer un troisième espace. C’est là que les gens se connectent. » Le réalisateur s’amuse du contraste entre « mille ans de poésie iranienne » et « 50 ans de publicités pour meubles soldés » au Canada, créant ainsi une œuvre à la fois absurde et profonde.
Un hommage à Winnipeg et au cinéma iranien
Le film puise son inspiration dans les souvenirs d’enfance de Rankin à Winnipeg et sa passion pour le cinéma iranien. « Winnipeg a une grande histoire d’humour étrange et une culture cinématographique très distincte, axée sur le surréalisme », révèle le réalisateur. Il cite notamment l’influence du cinéaste Guy Maddin, « le plus grand ambassadeur de Winnipeg ». Quant au cinéma iranien, Rankin a été marqué par les œuvres de l’Institut Kanoon, produisant des « contes très beaux et poétiques d’enfants confrontés à des dilemmes d’adultes ».
Un succès inattendu auprès du public international
Malgré son caractère expérimental, « Langue Universelle » rencontre un écho surprenant à travers le monde. « Les gens s’approprient vraiment le film. Aussi abstrait et surréaliste soit-il, ils le ressentent », se réjouit Rankin. Cette connexion inattendue avec le public lui permet d’envisager avec optimisme les chances du film aux Oscars, bien qu’il reste modeste : « Je ne suis pas une personne compétitive, je n’ai pas de grandes attentes dans la vie. »
Une réflexion sur l’isolement et les paradigmes d’opposition
Au-delà de son aspect divertissant, le film de Rankin propose une réflexion profonde sur notre époque. « Nous avons créé un espace très fluide, où des espaces que nous concevrions typiquement à travers des paradigmes d’opposition trouvent cette zone centrale où ils s’écoulent ensemble comme une rivière entre tous les binaires », explique-t-il. Une façon de questionner les clivages qui se sont accentués pendant la pandémie et qui persistent dans notre société.
Les projets futurs de Matthew Rankin
Bien que concentré sur la promotion de « Langue Universelle », Rankin a déjà de nouveaux projets en préparation. Il travaille notamment sur un « docu-fiction » autour du thème de l’espéranto, ainsi que sur un film expérimental d’archives sur un politicien conservateur canadien. Ces futurs projets semblent s’inscrire dans la continuité de son approche cinématographique unique, mêlant histoire, surréalisme et questionnements contemporains.
Matthew Rankin continue ainsi de surprendre et de repousser les limites du cinéma, prouvant que l’audace artistique peut trouver un écho universel. Son parcours rappelle celui d’autres réalisateurs innovants, comme celui du film « Babygirl » qui a rendu hommage aux coordinateurs d’intimité pour avoir permis des scènes plus audacieuses. À l’instar du regretté Charles Shyer, Rankin s’inscrit dans une lignée de cinéastes marquants pour le cinéma canadien et international.
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Préparez-vous à un voyage cinématographique hors du commun avec le nouveau film de Matthew Rankin, « Une langue universelle » ! Ce réalisateur canadien repousse les limites du surréalisme en fusionnant le cinéma iranien et la culture de Winnipeg dans une oeuvre inclassable. Entre dinde voleuse de lunettes, guide touristique ennuyeux à mourir et billet de banque gelé, Rankin nous entraîne dans un univers absurde mais étrangement touchant.
Bien que son film soit improbable, Rankin est ravi de voir comment les spectateurs du monde entier s’y connectent émotionnellement. Il explique : « Aussi abstrait et surréaliste soit-il, les gens le ressentent vraiment. C’est gratifiant pour toute l’équipe. » Le réalisateur compare son oeuvre à un diagramme de Venn entre le cinéma iranien et canadien, créant un espace liminal où les cultures se rejoignent de façon inattendue.
Rankin puise son inspiration dans l’histoire de sa grand-mère durant la Grande Dépression à Winnipeg, ainsi que dans sa passion pour le cinéma iranien. Il cherche à créer des ponts entre des univers apparemment éloignés, reflétant la beauté et l’absurdité de notre existence commune. Le film est aussi une réponse au cloisonnement social exacerbé par la pandémie, proposant un espace plus fluide où les oppositions s’estompent.
Avec « Une langue universelle », Rankin continue d’explorer les frontières entre réalité et fiction, comme dans son précédent film « The Twentieth Century ». Il embrasse l’artifice du cinéma pour nous emmener vers de nouveaux horizons, plutôt que de rechercher un réalisme absolu. Son approche unique mêle humour décalé, références historiques et esthétique surréaliste, créant une expérience visuelle singulière.
Pour en savoir plus sur l’univers fascinant de Matthew Rankin, vous pouvez consulter cet article qui analyse en détail « Une langue universelle ». Et si vous êtes curieux de découvrir d’autres œuvres originales du cinéma canadien, je vous recommande ce site qui présente une sélection de films indépendants.
Alors, qu’en pensez-vous ? Le mélange surréaliste entre cinéma iranien et culture canadienne vous intrigue-t-il ? Avez-vous déjà vu d’autres films de Matthew Rankin ?



