La série « American Primeval » de Netflix a nécessité un travail méticuleux sur les costumes pour recréer l’atmosphère authentique et brutale de l’Ouest américain en 1857. Mila Hermanovski, l’assistante costumière, révèle les défis rencontrés pour donner aux personnages un aspect réaliste et sale, allant jusqu’à créer le plus grand atelier de vieillissement du pays. Cette attention aux détails permet d’immerger le spectateur dans l’univers impitoyable de la conquête de l’Ouest.
Un travail de recherche approfondi pour des costumes authentiques
Mila Hermanovski souligne l’importance de la recherche historique pour créer des costumes fidèles à l’époque. L’équipe a dû construire la majorité des tenues depuis zéro, en s’appuyant sur des sources historiques. Une attention particulière a été portée aux nuances entre les différentes tribus amérindiennes représentées, comme la longueur des franges ou l’utilisation de peaux de bison. Cette authenticité contribue grandement à l’immersion du spectateur.
La saleté comme élément clé du réalisme
L’un des aspects les plus frappants des costumes d' »American Primeval » est leur aspect usé et sale. Hermanovski révèle que l’équipe a dû pousser le vieillissement des vêtements à un niveau théâtral pour qu’il soit visible à l’écran. Un atelier de vieillissement de 11 personnes, le plus grand du pays à l’époque, a travaillé sans relâche pour donner aux costumes l’aspect désiré. Cette attention aux détails permet de renforcer le réalisme de l’environnement hostile dans lequel évoluent les personnages.
Des défis techniques pour des costumes uniques
La création de certains costumes a posé des défis particuliers. Par exemple, le grand manteau en fourrure de bison porté par le personnage d’Isaac a dû être entièrement fabriqué. Ce choix apporte non seulement une dimension visuelle frappante, mais souligne également l’importance symbolique du bison dans la culture amérindienne. L’équipe a également dû faire face à une pénurie de peau de daim, essentielle pour la confection des vêtements amérindiens authentiques.
L’adaptation aux contraintes du tournage
Hermanovski révèle que l’équipe a dû faire preuve de créativité pour s’adapter aux contraintes du tournage. Par exemple, lorsque l’actrice Betty Gilpin est revenue sur le plateau enceinte de cinq mois, il a fallu repenser entièrement son costume pour assurer son confort tout en préservant l’authenticité historique. Ces ajustements démontrent la flexibilité nécessaire dans la création de costumes pour une production de cette envergure.
L’héritage des costumes d' »American Primeval »
Après le tournage, les costumes d' »American Primeval » connaissent une seconde vie. Certains sont conservés dans les archives de Netflix, tandis que d’autres sont mis à disposition pour de futures productions via des maisons de location de costumes. Cette pratique permet non seulement de préserver le travail artisanal réalisé, mais aussi d’offrir à d’autres productions l’opportunité de bénéficier de costumes déjà vieillis et authentiques.
La création des costumes d' »American Primeval » illustre l’importance du travail des costumiers dans la construction d’un univers visuel crédible et immersif. En alliant recherche historique, créativité et techniques de vieillissement poussées, l’équipe a réussi à donner vie à l’Ouest américain de 1857, contribuant ainsi grandement à l’atmosphère unique de la série.
Pour en savoir plus sur les coulisses des productions Netflix, découvrez les nominations aux Oscars 2025 de Netflix. Si vous êtes passionné par les costumes de séries, ne manquez pas notre article sur les nouveaux costumes de la saison 2 de X-Men ’97.
Voici une accroche possible en 2-3 phrases pour encourager les commentaires sur l’article :
Que pensez-vous de l’approche ultra-réaliste des costumes dans « American Primeval » ? Le niveau extrême de saleté et d’usure vous semble-t-il nécessaire pour plonger le spectateur dans cette époque brutale ? N’hésitez pas à partager votre avis sur l’importance des costumes pour créer l’atmosphère d’une série historique !



