La fin choquante de la série « La Rousse » sur Prime Video, où Aurora assassine sa fille Hildegart, soulève de nombreuses questions sur les motivations de ce geste terrible. Cet article analyse en profondeur les raisons qui ont poussé Aurora à commettre cet acte, en s’appuyant sur les éléments révélés dans la série et sur des faits historiques. Entre contrôle maternel excessif, idéologie politique extrême et possible trouble mental, les explications de ce drame sont multiples et complexes.
Un « projet » maternel qui dérape
Aurora voyait sa fille Hildegart comme une véritable expérience scientifique visant à créer la femme du futur, leader d’un mouvement féministe révolutionnaire. Mais lorsque la notoriété d’Hildegart en tant qu’activiste politique a grandi, Aurora a eu le sentiment de perdre le contrôle de son « projet ». La série suggère qu’Aurora avait conçu Hildegart comme une expérience eugénique, et qu’une fois celle-ci « ratée » à ses yeux, elle n’avait plus d’utilité. Dans une logique perverse, Aurora pensait avoir le droit de mettre fin à son « expérience », surtout après qu’Hildegart ait revendiqué sa liberté.
Cette théorie est renforcée par des scènes où Aurora voit à nouveau sa fille comme une petite fille, suggérant qu’elle regrettait l’époque où elle pouvait la façonner à sa guise. On retrouve ce type de dynamique malsaine dans d’autres séries traitant de crimes familiaux, comme Meurtre dans une petite ville.
Un désaccord politique profond
La paranoïa d’Aurora l’a amenée à croire qu’Hildegart s’était trop éloignée de son idéologie politique initiale. Cela est illustré dans la série lorsqu’Hildegart et son amant Abel annoncent quitter le Parti Socialiste pour les Fédéralistes, ce qu’Aurora désapprouve totalement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Aurora avait fait accuser Abel à tort, espérant ramener sa fille dans le « droit chemin » idéologique.
Aurora souhaitait que sa fille devienne une leader féministe et intellectuelle dans la révolution qu’elle imaginait. Quand cette vision a été « corrompue » à ses yeux, elle a probablement estimé que sa fille avait perdu toute valeur pour sa mission. Le fait qu’Hildegart soit tombée amoureuse n’a pas aidé, car Aurora pensait qu’une grande leader féministe devait rester « pure » et ne pas succomber aux sentiments ou au plaisir. On retrouve parfois ce type de conflit générationnel autour des idéaux politiques dans des affaires criminelles réelles, comme l’évoque le documentaire sur Charles Manson.
La peur d’un complot international
Le talent d’écrivain d’Hildegart, cultivé par sa mère, lui a valu une reconnaissance internationale. La série n’est pas très explicite sur ce point, montrant seulement qu’Aurora s’opposait au voyage d’Hildegart à Londres pour rencontrer H.G. Wells. Mais les archives judiciaires révèlent qu’Aurora était persuadée qu’un avocat catalan, H.G. Wells et Havelock Ellis faisaient partie d’un complot international visant à faire quitter l’Espagne à sa fille pour qu’elle serve les services de renseignement étrangers.
Cette paranoia extrême fait écho aux examens historiques suggérant qu’Aurora souffrait de schizophrénie. On retrouve parfois ce type de théories du complot dans des thrillers psychologiques comme Missing You de Harlan Coben.
Un sentiment de propriété absolu
Au-delà de toutes ces explications, Aurora semblait considérer qu’elle avait une propriété totale sur sa fille Hildegart. Quand elle a jugé que son « œuvre de vie » avait échoué, elle s’est sentie en droit de la détruire. Bien que la série ne l’explicite pas, les archives historiques indiquent qu’Aurora n’a jamais regretté le meurtre d’Hildegart.
Cette notion de « propriété » sur ses enfants se retrouve parfois dans des drames familiaux réels ou fictifs, comme l’évoquent Natalie Portman et Moses Ingram dans leur interview sur Lady in the Lake.
La fin de « La Rousse » laisse place à de multiples interprétations. Mais qu’Aurora ait été atteinte de folie ou non, elle semblait persuadée d’avoir tous les droits sur la vie d’Hildegart, ce qui rend les scènes finales encore plus glaçantes. Ce drame historique nous rappelle la complexité des relations mère-fille et les dangers des idéologies poussées à l’extrême.
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Le final de « La Vierge Rouge » sur Prime Video nous laisse bouche bée : Aurora, interprétée magistralement par Najwa Nimri, assassine froidement sa fille Hildegart. Ce geste brutal soulève de nombreuses questions sur les motivations d’une mère prête à tuer son propre enfant. Entre expérience eugénique ratée, paranoïa maladive et contrôle absolu, plongeons dans les sombres raisons qui ont poussé Aurora à commettre l’irréparable.
Inspiré de faits réels, ce drame met en lumière la tragique histoire d’Hildegart Rodríguez Carballeira, brillante intellectuelle assassinée à 18 ans par sa mère Aurora. Cette dernière voyait en sa fille un « projet » pour créer la femme parfaite, leader du futur. Mais lorsque Hildegart s’émancipe et s’éloigne des idéaux maternels, Aurora considère son expérience comme un échec.
Plusieurs facteurs expliquent ce geste meurtrier. D’abord, Aurora perçoit sa fille comme une création scientifique lui appartenant. Lorsque Hildegart s’affirme et revendique sa liberté, sa mère estime avoir le droit de mettre fin à son « projet ». De plus, les divergences politiques croissantes entre mère et fille exacerbent les tensions. Aurora ne supporte pas de voir Hildegart s’éloigner de son idéologie socialiste utopique.
La paranoïa d’Aurora joue également un rôle clé. Elle est persuadée qu’un complot international cherche à lui enlever sa fille, notamment via son voyage prévu à Londres. Cette peur irrationnelle la pousse à l’acte fatal. Enfin, Aurora ne tolère pas que sa fille puisse avoir une vie amoureuse, estimant que cela compromet sa « pureté » de future leader féministe.
Le film « A Virxe Roxa » (La Vierge Rouge) offre une plongée glaçante dans la psyché tourmentée d’Aurora. Si certains aspects ne sont qu’effleurés, l’interprétation magistrale de Najwa Nimri (vue dans « La Folie ») rend palpable la folie meurtrière du personnage.
Ce drame psychologique rappelle d’autres séries à suspense comme « Seulement des meurtres dans le bâtiment » ou « Meurtre dans une petite ville », qui explorent les motivations complexes derrière des actes criminels.
Que pensez-vous des raisons qui ont poussé Aurora à tuer sa fille ? Le film justifie-t-il suffisamment son geste ? N’hésitez pas à partager votre avis sur cette conclusion bouleversante !



