Le Consumer Electronics Show (CES) 2024 à Las Vegas a été le théâtre d’intenses discussions sur l’intelligence artificielle, mettant en lumière les espoirs et les craintes suscités par cette technologie révolutionnaire. Dirigeants des médias, experts en technologie et juristes ont confronté leurs visions, oscillant entre l’enthousiasme pour les nouvelles possibilités offertes et l’inquiétude face aux défis éthiques et professionnels que pose l’IA. Cet article explore les différentes perspectives exprimées lors de cet événement majeur du monde de la tech.
L’IA au CES : entre fascination et appréhension
Le CES 2024 a confirmé que l’intelligence artificielle est désormais omniprésente dans les discussions sur l’avenir de la technologie. Comme l’oxygène qu’on respire, il était impossible d’échapper au sujet pendant ce grand rassemblement tech. Pour Hollywood et l’industrie du divertissement, qui ont été bousculés par l’essor de l’IA ces dernières années, les avis oscillaient entre un optimisme presque utopique et une profonde méfiance.
L’IA générative est largement perçue comme une force avec laquelle il faut compter, soulevant d’importants défis éthiques, financiers et juridiques. De nombreux professionnels de la création s’inquiètent pour la sécurité de leur emploi et la valeur future de leur travail. Malgré les avancées obtenues par les syndicats WGA et SAG-AFTRA lors des grèves de 2023, l’incertitude demeure.
Les promesses enthousiasmantes de l’IA
Fidèle à l’esprit du CES, certaines présentations ont mis en avant les perspectives excitantes offertes par l’IA. Jensen Huang, fondateur et PDG de Nvidia, a vanté les mérites de Blackwell, « le moteur de l’IA », qui selon lui représente « l’innovation la plus significative en infographie depuis l’introduction du shading programmable il y a 25 ans ». La compagnie Delta a également fait sensation avec une présentation spectaculaire au Sphere, nouvelle salle révolutionnaire de Las Vegas alimentée par la technologie Nvidia.
Richard Kerris, ancien dirigeant de Lucasfilm et Apple désormais à la tête de la division médias et divertissement de Nvidia, a comparé les craintes actuelles envers l’IA à celles qui ont accompagné l’arrivée d’autres technologies par le passé. Il estime que si l’IA va perturber certains emplois, elle va surtout ouvrir de nouvelles opportunités.
L’IA, une menace existentielle pour la création ?
Malgré l’enthousiasme de certains, de nombreuses voix se sont élevées pour mettre en garde contre les dangers potentiels de l’IA. Duncan Crabtree-Ireland, directeur exécutif national de SAG-AFTRA, a résumé le sentiment de beaucoup en qualifiant l’IA à la fois d' »outil et de menace existentielle ». Il a notamment partagé son expérience personnelle d’avoir été victime d’une vidéo deepfake pendant les négociations cruciales du contrat de son syndicat avec l’AMPTP.
Moiya McTier, astrophysicienne et folkloriste, a distingué deux aspects de l’IA : l’IA « exécutive », qu’elle juge bénéfique pour la communauté créative (optimisation des tournées, stratégies marketing), et l’IA générative, qu’elle considère comme « absolument négative » pour les créateurs. Selon elle, cette dernière risque de noyer les contenus de qualité sous un flot de productions générées par IA.
Le débat juridique autour de l’IA s’intensifie
Les juristes présents au CES ont souligné l’urgence d’encadrer légalement l’utilisation de l’IA. Chad Hummel, du cabinet d’avocats McKool Smith, a appelé à une action en justice courageuse pour obtenir des injonctions et freiner l’avancée incontrôlée de la technologie. Lisa Oratz, du cabinet Perkins Coie, a quant à elle adopté une position plus optimiste, voyant l’IA comme un outil positif pour les créateurs malgré les défis qu’elle pose.
L’impact de l’IA sur le monde juridique lui-même a également été discuté. Comme le montre cet article sur la série « Subservience », les questions éthiques et légales soulevées par l’IA dépassent le cadre de la fiction pour s’inviter dans le débat public et juridique.
L’avenir de la création à l’ère de l’IA
Les réalisateurs de renom comme James Cameron et Jon Favreau voient l’IA comme un outil créatif pour améliorer leur art, à condition d’en garder le contrôle. Cette vision contraste avec celle des studios, qui semblent davantage intéressés par les économies potentielles permises par l’IA.
La question de l’authenticité et de l’originalité dans un monde où l’IA peut générer du contenu en masse a été au cœur des discussions. Comme l’illustre cette critique de « Subservience », l’interaction entre l’humain et l’IA dans le processus créatif soulève des interrogations profondes sur la nature même de la création artistique.
Conclusion : un débat loin d’être tranché
Le CES 2024 a montré que le débat sur l’impact de l’IA dans les médias et la création est loin d’être clos. Entre promesses d’innovation et craintes de déshumanisation, les avis restent partagés. Il apparaît clairement que l’encadrement éthique et juridique de l’IA sera un enjeu majeur dans les années à venir pour préserver l’équilibre entre progrès technologique et protection de la créativité humaine.
Alors que l’IA continue de progresser à un rythme effréné, son impact se fait sentir dans des domaines inattendus, comme le montre cette actualité sur l’e-sport. L’IA pourrait bientôt jouer un rôle dans l’analyse du comportement des joueurs, soulevant de nouvelles questions éthiques et pratiques.
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Le CES a été le théâtre d’un véritable feu d’artifice technologique autour de l’intelligence artificielle ! Entre démonstrations époustouflantes et inquiétudes profondes, l’IA était sur toutes les lèvres. Mais alors, révolution créative ou menace existentielle pour les industries créatives ? Le débat fait rage et les avis sont partagés.
D’un côté, on avait droit à un véritable show à la Stark Industries avec le PDG de Nvidia, Jensen Huang, qui nous a vendu du rêve en cuir noir. De l’autre, on sentait comme un parfum de Terminator avec les syndicats qui tirent la sonnette d’alarme sur les risques pour l’emploi. Entre les deux, des juristes qui s’arrachent les cheveux pour encadrer tout ça !
Mais ne vous y trompez pas, l’IA n’est pas qu’une histoire de science-fiction hollywoodienne. Elle commence déjà à transformer en profondeur le monde juridique, pour le meilleur… et pour le pire ? Les avocats et juristes sont de plus en plus nombreux à utiliser l’IA générative dans leur travail quotidien.
Côté cinéma, l’ambiance est plutôt à l’inquiétude. Les réalisateurs craignent que les géants de la tech ne leur imposent l’IA comme un outil incontournable. Mais qui sait, peut-être que l’IA nous réserve de belles surprises créatives, comme cet épisode de Marvel’s What If…? qui revisite l’âge d’or d’Hollywood ?
Face à ces bouleversements, les régulateurs ne restent pas les bras croisés. L’Arcom a récemment réuni des experts pour plancher sur l’impact de l’IA dans les médias et la création. Un sujet brûlant quand on sait que l’IA est déjà en train de révolutionner l’industrie des médias.
Alors, utopie technologique ou dystopie numérique ? L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : l’IA n’a pas fini de faire parler d’elle !



