Le cinéaste Brady Corbet et le directeur de la photographie Lol Crawley forment un duo créatif remarquable dans le monde du cinéma contemporain. Leur collaboration sur The Brutalist, récompensé aux Golden Globes 2025, illustre leur capacité à créer des œuvres ambitieuses et visuellement saisissantes. Cet article explore leur processus créatif, leur vision du cinéma et les défis rencontrés sur le plateau de tournage.
Une collaboration fructueuse entre Brady Corbet et Lol Crawley
The Brutalist marque la troisième collaboration entre Brady Corbet et Lol Crawley en une décennie, après Vox Lux en 2018 et The Childhood of a Leader en 2015. Cette complicité artistique leur permet de développer un langage cinématographique unique, alliant ambition narrative et prouesses visuelles. Leur approche du cinéma, à la fois intime et grandiose, se reflète dans chacun de leurs projets communs.
Du script à l’écran : l’évolution d’une vision cinématographique
Brady Corbet révèle que sa vision initiale lors de l’écriture du scénario est souvent très focalisée et centrée sur les personnages. C’est durant la phase de pré-production que le projet prend de l’ampleur et gagne en envergure visuelle. Cette transformation est le fruit d’une collaboration étroite avec Lol Crawley et l’ensemble de l’équipe technique. Comme le souligne Corbet : « Il y a trop de personnes concentrées sur leur petite partie du projet. Et c’est la culmination de toutes ces contributions qui fait du cinéma un médium si beau. »
L’esthétique brutaliste : entre grandeur et intimité
Lol Crawley explique que leur approche visuelle pour The Brutalist cherche à capturer à la fois l’espace et la performance des acteurs. Cette dualité entre grandeur architecturale et intimité des personnages est au cœur de leur langage cinématographique. Chaque plan est pensé pour être à la fois ambitieux visuellement et crucial pour la narration, créant ainsi une expérience immersive pour le spectateur.
Les défis du tournage : une réalité moins glamour
Malgré l’aspect grandiose du résultat final, la réalité du tournage est souvent moins reluisante. Corbet évoque des semaines sans sommeil, tandis que Crawley décrit le plateau comme un endroit peu attrayant pour les visiteurs, rythmé par des processus répétitifs et parfois frustrants. Cette description sans fard de la vie sur le plateau rappelle que derrière chaque chef-d’œuvre se cache un travail acharné et souvent épuisant.
L’impact de l’IA sur le cinéma contemporain
Dans un contexte où les cinéastes s’inquiètent de l’impact de l’IA, il est intéressant de noter que des créateurs comme Corbet et Crawley continuent de privilégier une approche artisanale et humaine du cinéma. Cependant, certains outils d’IA commencent à faire gagner du temps aux cinéastes, notamment dans le domaine des documentaires sur des faits réels.
The Brutalist : un succès critique et commercial
The Brutalist raconte l’histoire de László Tóth, un architecte hongrois-juif visionnaire incarné par Adrien Brody, qui émigre aux États-Unis après avoir survécu à l’Holocauste. Le film a déjà remporté le prix du meilleur film dramatique aux Golden Globes et cumule 10 nominations aux Oscars et 9 aux BAFTA. Ce succès témoigne de la capacité de Corbet et Crawley à créer des œuvres à la fois ambitieuses artistiquement et capables de toucher un large public.
L’héritage cinématographique
L’approche de Corbet et Crawley s’inscrit dans une longue tradition de cinéastes visionnaires. Comme le suggère Ken Burns à propos de Léonard de Vinci, les grands artistes ont toujours cherché à repousser les limites de leur médium. Dans cette optique, Netflix s’efforce d’aider les cinéastes à réaliser les meilleurs films de leur vie, offrant ainsi une plateforme pour des projets ambitieux comme The Brutalist.
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Le monde du cinéma est en effervescence avec la sortie du film The Brutalist, la nouvelle œuvre ambitieuse du réalisateur Brady Corbet. Cette fresque cinématographique, qui a déjà remporté le prix du meilleur film dramatique aux Golden Globes, raconte l’histoire fascinante de László Tóth, un architecte visionnaire hongrois-juif incarné par Adrien Brody. Le film nous plonge dans l’Amérique d’après-guerre, où Tóth tente de reconstruire sa vie après avoir survécu à l’Holocauste.
Ce qui rend The Brutalist si unique, c’est la collaboration étroite entre Corbet et son directeur de la photographie de longue date, Lol Crawley. Ensemble, ils ont créé une esthétique visuelle saisissante qui capture à la fois la grandeur des ambitions architecturales de Tóth et l’intimité de son parcours personnel. Comme l’explique Corbet dans une interview récente, la réalisation d’un film est un processus collaboratif qui transforme une vision initialement « myopique » en quelque chose de beaucoup plus vaste et ambitieux.
Le tournage de The Brutalist a été une expérience intense pour toute l’équipe. Corbet décrit des semaines sans sommeil et une atmosphère de tension sur le plateau, où 240 étrangers travaillent ensemble dans des conditions stressantes. Malgré ces défis, le résultat final est un film qui a déjà suscité des comparaisons avec des chefs-d’œuvre du cinéma comme Le Parrain.
L’utilisation du format VistaVision, rare dans le cinéma contemporain, ajoute une dimension visuelle unique à The Brutalist. Ce choix technique, combiné à la projection en 70 mm lors de sa première à la Mostra de Venise, souligne l’ambition de Corbet de créer une expérience cinématographique véritablement immersive. Le film a d’ailleurs remporté le Lion d’argent du meilleur réalisateur à Venise, confirmant son statut d’œuvre majeure.
Au-delà de ses prouesses techniques, The Brutalist explore des thèmes profonds tels que l’immigration, la créativité artistique et la reconstruction d’une vie après un traumatisme. Le film s’inscrit dans une tendance plus large du cinéma contemporain à repenser les archétypes du héros, offrant un portrait nuancé d’un homme complexe navigant dans un monde en mutation.
Alors que The Brutalist continue de faire parler de lui dans le monde du cinéma, il soulève également des questions sur l’avenir de l’industrie. Dans un contexte où l’intelligence artificielle inquiète de nombreux cinéastes, des films comme celui-ci rappellent la valeur irremplaçable de la vision artistique humaine et de la collaboration créative.
Que vous soyez fan de cinéma d’auteur ou simplement curieux de découvrir une œuvre qui repousse les limites du médium, The Brutalist promet d’être une expérience cinématographique inoubliable. Ne manquez pas ce film qui s’annonce déjà comme l’un des incontournables de l’année.



