La série Before s’est conclue avec un final aussi absurde qu’attendu. L’épisode 10 de cette production Apple TV+ a délivré une conclusion déroutante, mêlant réincarnations, trauma partagé et révélations prévisibles. Malgré quelques moments bien interprétés, ce dernier épisode peine à convaincre et laisse de nombreuses questions en suspens.
Un dénouement prévisible et peu convaincant
Comme beaucoup s’y attendaient, la fin de Before verse dans le non-sens. L’épisode 10 se révèle particulièrement décevant, même pour une série aux standards déjà bas. Le scénario semble trop satisfait de lui-même pour offrir ne serait-ce qu’un charme kitsch. La plupart des révélations apportées étaient déjà connues des spectateurs, rendant l’ensemble peu impactant.
Le personnage d’Eli emmène Noah pour une « thérapie d’exposition radicale », censée prouver l’existence d’un trauma partagé unissant deux âmes à travers plusieurs réincarnations. Cette démarche éthiquement douteuse mène à la reconnaissance par Noah d’une ferme où il aurait vécu dans une vie antérieure en tant que petite fille.
Des flashbacks peu révélateurs
Le final enchaîne les flashbacks censés éclairer le passé des personnages. On y voit notamment Eli enfant poussant accidentellement Noah (alors une petite fille) dans un lac gelé. Puis Eli adulte aidant sa femme Lynn à mourir, une scène déjà évoquée précédemment dans la série. Ces révélations manquent cruellement de punch, ayant déjà été abordées ou devinées auparavant.
La série semble oublier ses propres développements, présentant comme choquantes des informations déjà divulguées. Ce manque de cohérence narrative nuit grandement à l’impact émotionnel recherché.
Une conclusion ouverte peu satisfaisante
L’épisode se conclut quelques mois plus tard, avec un Noah remis de ses aventures et un Eli toujours convaincu de ses théories sur les vies antérieures. La série laisse planer une ambiguïté sur la réalité des phénomènes décrits, sans vraiment trancher. Cette fin ouverte apparaît plus comme le fruit d’une écriture maladroite que d’une véritable volonté de laisser le spectateur réfléchir.
Pour les amateurs de conclusions plus satisfaisantes, je recommande la revue de la saison 2 de « Le Diplomate », une série au final bien plus abouti.
Un bilan mitigé pour « Before »
Au final, Before déçoit par son manque d’audace et sa conclusion prévisible. La série n’aura pas su exploiter pleinement son concept intrigant de réincarnations et de traumatismes partagés. Elle rejoint ainsi d’autres productions récentes aux finales décevantes, comme évoqué dans l’article sur Rachel Zegler fustigée pour ses commentaires.
Pour ceux en quête de séries plus prometteuses, l’interview d’Andrew Garfield sur sa volonté de contrer « l’épidémie du dénuement de sens » pourrait offrir des pistes intéressantes sur le futur de la fiction télévisée.
Amis cinéphiles, que pensez-vous de cette conclusion inattendue pour la série Before ? L’absurdité assumée de ce final vous a-t-elle plu ou au contraire déçu ? Partagez vos réactions dans les commentaires, j’ai hâte de connaître votre avis sur ce dénouement pour le moins original !
