Un retour teinté d’espérance et d’audace créative : trois ans après la sortie sur Netflix de la série d’anthologie Cabinet des Curiosités, le cinéaste Guillermo del Toro ravive l’excitation en évoquant une possible saison 2 qui promet de prolonger le voyage à travers des récits d’horreur et fantastiques innovants. Lancée en octobre 2022, la série s’est imposée comme un joyau caché dans la riche bibliothèque de Netflix, captivant des millions de spectateurs avec sa formule unique : chaque épisode, introduit par Del Toro lui-même, invite à plonger dans un univers fait de créatures étranges, d’histoires humaines profondément troublantes et de styles cinématographiques variés, dirigés par des réalisateurs différents.
Aujourd’hui, alors que l’annonce d’une saison suivant ce concept anthologique se fait encore attendre officiellement de la part de Netflix, le maestro du fantastique nourrit un espoir sincère d’explorer de nouveaux horizons et de soutenir la créativité en donnant carte blanche à d’autres talents pour mener ces incroyables histoires.
L’engouement qui entoure la série ne s’est pas démenti : dès sa sortie, la collection d’épisodes a séduit en atteignant le top 10 mondial sur la plateforme durant trois semaines consécutives, avec plus de 14 millions de vues initiales. Aujourd’hui, le compteur affiche près de 95 millions d’heures consommées, révélant un attrait pérenne auprès du public. Cette vitalité inédite souligne le potentiel d’une deuxième saison, qui pourrait marquer un tournant en déployant des techniques narratives encore plus audacieuses, notamment le teasing d’un épisode en stop-motion, genre de prédilection de Del Toro et de son univers visuel si singulier.
Les fans et les passionnés d’histoires sombres et fascinantes ont donc tout intérêt à suivre de près les prochains développements autour de ce projet intriguant.
Parallèlement à Cabinet des Curiosités, Guillermo del Toro ne ralentit pas son rythme de création, jonglant entre différents projets cinématographiques, dont la récente production Frankenstein, saluée unanimement pour son excellence artistique. Malgré cette activité dense, son envie de prolonger cette série anthologique reste intacte : il exprime fréquemment son désir d’offrir une nouvelle plateforme à des réalisateurs qu’il admire, et propose ainsi un format original qui protège et valorise les talents derrière la caméra. La production d’une telle série demeure cependant une entreprise de taille, requérant des efforts considérables, notamment en raison de la diversité des histoires et des styles à mettre en œuvre.
Enfin, le renouvellement de Cabinet des Curiosités saison 2 s’inscrit dans une démarche artistique ambitieuse, où l’éthique de la collaboration et la volonté d’imposer un regard neuf sur l’horreur et le fantastique sont au cœur du projet. Le paysage audiovisuel actuel, marqué par une surabondance d’œuvres conformistes, laisse ainsi entrevoir un souffle nouveau propulsé par des maîtres du genre qui souhaitent donner libre cours à leur passion.
Un format d’anthologie unique qui ouvre la porte à une créativité plurielle sur Netflix
Le succès rencontré par Cabinet des Curiosités repose largement sur son format d’anthologie, rare dans l’univers des séries d’horreur et fantastique contemporaines. Cette structure permet non seulement à Guillermo del Toro de laisser libre cours à sa vision artistique, mais surtout d’associer à son projet un collectif de réalisateurs de renom ou émergents, chacun apportant une touche distinctive à chaque épisode. Ce choix découle d’une volonté de valoriser les talents derrière la caméra, offrant une véritable vitrine pour des cinéastes qui partagent une passion pour les histoires hors normes et la narration visuelle poussée.
Cette approche multi-réalisateurs fait écho à une époque où la créativité est souvent bridée par des cadres trop rigides, et elle se révèle être une opportunité unique pour explorer divers styles et formes de récit. Parmi les noms évoqués par Del Toro pour intégrer une éventuelle saison 2 figurent des réalisateurs auxquels il fait confiance et qu’il admire, soulignant sa volonté de construire une communauté soudée autour d’une passion commune — la série d’horreur et fantastique sur Netflix. Par ailleurs, cet agencement permet une fréquence de production parfois plus intense, tout en maintenant une cohérence qualitative exceptionnelle.
La formule s’est démarquée par sa capacité à mélanger des genres qui flirtent avec le surréalisme, le gothique ou même un macabre psychologique très fin, comme dans l’épisode « The Autopsy », un classique instantané dirigé par David Prior, collaborateur récurrent de Del Toro. Ce dernier travaille actuellement sur une adaptation du livre The Boy in the Iron Box, ce qui témoigne de la dynamique autour de ce cercle d’artistes liés au Cabinet des Curiosités.
Ce choix d’alternance de styles et de visions révèle aussi le caractère protéiforme de la série qui se veut autant un exploration de la peur qu’un lieu d’expression des angoisses actuelles, mêlant folklore traditionnel et modernité scénaristique. En ce sens, un renouvellement de la série ne peut qu’agir comme un véritable catalyseur pour la diversité artistique sur Netflix.

Un succès pérenne au rendez-vous : audiences et critiques encouragent une deuxième saison
Le parcours de Cabinet des Curiosités sur Netflix est exemplaire en termes d’accueil critique et public. Dès sa sortie, la série a su se hisser parmi les titres les plus regardés de la plateforme pour la période d’Halloween, capitalisant sur une stratégie de diffusion échelonnée qui a prolongé l’engagement des spectateurs à travers huit épisodes indépendants. Ces récits hétéroclites, mêlant horreur classique, fantastique inquiétant et drames humains, ont captivé un large public, dépassant nettement les attentes initiales.
Selon les statistiques collectées entre 2023 et 2025, la série a cumulé plus de 94.6 millions d’heures visionnées et totalise environ 12.5 millions de vues supplémentaires après sa première vague, confirmant une aptitude remarquable à fidéliser un public même hors saison. Cette longévité est un indice précieux pour Netflix dans la perspective d’un renouvellement, surtout lorsque l’on compare cette performance avec d’autres productions du même genre souvent cantonnées à un pic d’intérêt très limité dans le temps.
En termes de critiques, la série a été saluée pour sa qualité visuelle et narrative, mais aussi pour son audace dans la manière de dépeindre la peur sans tomber dans les clichés. Le mélange subtil entre réalisme et éléments surnaturels, allié à la patte artistique de Guillermo del Toro, a séduit des journalistes comme Écran Large qui perçoivent en cette série un vivier d’innovation dans un paysage télévisuel saturé.
L’absence d’annonce officielle de la part de Netflix concernant la saison 2 reste source de spéculations, mais l’appétence continue du public et la position de force du créateur nourrissent un climat favorable. Le producteur exécutif Dennis Berardi confie à ce propos que Del Toro parle régulièrement d’un retour, même si la décision finale dépendra d’un équilibre fragile entre charge de travail et intention créative.
La complexité et la richesse de la production à l’origine du délai
Il faut souligner que la réalisation d’une telle série anthologique est un défi logistique colossal. Produire huit épisodes distincts, chacun avec ses propres équipes, univers et exigences spécifiques, demande un investissement en ressources humaines et financières particulièrement élevé. Pour Del Toro, cette effort a constitué un marathon créatif, expliquant en partie pourquoi la production d’une seconde saison ne s’est pas encore concrétisée.
Cette difficulté n’entame toutefois pas la détermination du réalisateur qui a affirmé dans plusieurs interviews son désir de poursuivre en fournissant un espace de liberté à des artistes qui auraient autrement du mal à mener à bien des projets aussi ambitieux sans ce cadre protecteur. La production d’épisodes en stop-motion représenterait d’ailleurs une évolution technique majeure, redéfinissant les codes traditionnels de la série et réaffirmant la généreuse créativité portée par Guillermo del Toro et Netflix.
Exploration de nouvelles techniques narratives : le stop-motion au cœur des ambitions pour la saison 2
Parmi les nouveautés qui pourraient marquer la prochaine saison, l’utilisation du cinéma en stop-motion suscite un réel engouement. Ce procédé, prisé par Guillermo del Toro pour son esthétique unique et sa capacité à donner vie à des univers aussi étranges que fascinants, avait déjà été annoncé comme une piste privilégiée pour l’épisode d’ouverture du futur volet de la série. Le stop-motion est une technique artisanale qui consiste à animer image par image des figurines ou objets modelés, offrant une texture visuelle très différente du cinéma classique.
Ce choix serait en phase avec la volonté du créateur de repousser les limites de la narration d’horreur à la télévision, explorant de nouveaux médiums pour susciter l’émotion et l’émerveillement. Le partenariat entre Netflix et l’école Gobelins de Paris, visant à co-fonder un studio dédié à ces techniques, est un indice fort de la direction artistique envisagée. Cette collaboration ambitionne de faire émerger des talents capables de nourrir l’univers signé Del Toro de manière innovante.
L’intégration de cette approche renforcerait l’identité visuelle unique de Cabinet des Curiosités et offrirait aux spectateurs une expérience immersive d’un genre rare, capable de mêler l’artisanat traditionnel et la modernité numérique. Elle soulignerait aussi la volonté du créateur d’accorder une place centrale à la stratégie artistique dans la conception même d’une série.

Perspectives d’avenir pour Guillermo del Toro : entre projets audacieux et quête d’innovation
Au-delà de Cabinet des Curiosités, l’artiste mexicain s’illustre comme une figure majeure du cinéma fantastique et d’horreur, ayant su bâtir une carrière riche et protéiforme. Actuellement, ses travaux se concentrent principalement sur plusieurs projets dont l’adaptation en stop-motion du roman The Buried Giant, un projet annoncé mais dont le statut en 2025 reste discret. Ce long-métrage semble s’inscrire dans la même logique d’originalité technique et narrative que celle cultivée dans la série Netflix.
Del Toro reste également producteur d’un film basé sur sa série de livres audio The Boy in the Iron Box, avec David Prior — réalisateur d’un des épisodes marquants de Cabinet des Curiosités. Cette synergie démontre la cohésion d’une équipe créative qui évolue dans le même esprit d’exploration et d’excellence. Ce contexte renforce la crédibilité d’un éventuel retour de la série, cette fois porteur de nouvelles idées et stimulant de nouveaux talents.
Dans ses déclarations, Guillermo del Toro insiste sur une approche sélective, préférant s’investir dans des projets qui le sortent de sa zone de confort. Ce positionnement reflète une maturité artistique et une quête perpétuelle de renouveau. Par conséquent, le public peut s’attendre, si la série est renouvelée, à des épisodes encore plus ambitieux, tant au niveau thématique que technique, reflétant la passion d’un cinéaste prêt à explorer des territoires inédits dans l’horreur et le fantastique.
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