La série Chad Powers, porté par Glen Powell, ne cesse de faire parler d’elle depuis son lancement sur Hulu. Cette comédie sportive dévoile les aventures rocambolesques d’un ancien quarterback prometteur reconverti pour une seconde chance sous un nouveau nom. Avec la finale de la première saison imminente, les créateurs nourrissent désormais l’espoir d’une suite, conditionnée par l’accueil du public et l’engagement des spectateurs. L’association entre Powell, acteur phare de blockbusters comme Top Gun, et son collaborateur Michael Waldron, scénariste ayant œuvré pour des séries cultes comme The Righteous Gemstones ou encore Loki, promet un cocktail riche en énergie et en humour incisif.
Le tournage et la promotion de la série ont marqué 2025 d’une empreinte significative, notamment grâce à l’implication passionnée de Glen Powell, qui a métamorphosé son apparence pour incarner ce personnage attachant. Dès la première diffusion, la qualité des dialogues et la dynamique entre les personnages ont séduit un public exigeant, ravivant un genre qui, souvent, peine à innover. La série rappelle par certains aspects la satire acerbe de Succession et l’esprit décalé d’« The Righteous Gemstones », tout en explorant les coulisses de l’univers sportif américain avec finesse, humour et une bonne dose d’autodérision.
Le rôle clé de Glen Powell dans la création et le succès de « Chad Powers »
Glen Powell ne se contente pas de jouer dans la série ; il en est également le cocréateur, travaillant aux côtés de Michael Waldron, un partenariat solide nourri par leur amitié de longue date. Cette collaboration unique a permis à la série de bénéficier d’une authenticité rare, illustrée par les nombreux détails subtils qui passionnent les fans de football américain, mais aussi les amateurs de comédie bien écrite.
Pendant le tournage, Powell a révélé avoir pris un immense plaisir à incarner Russ Holliday, ce quarterback déchu qui tente un retour improbable, travesti sous le nom de Chad Powers. Son engagement est visible jusque dans les prosthétiques et les perruques qu’il porte pour complètement transformer son apparence, créant un personnage unique et immédiatement identifiable. Cette transformation a fait couler beaucoup d’encre, certains médias allant jusqu’à le comparer à Tom Cruise tant la ressemblance est frappante dans certains angles. Cette métamorphose physique contribue largement à l’immersion et à la crédibilité de la série, tout en insufflant un vent de fraîcheur à la figure classique du héros sportif.
Mais ce qui distingue vraiment Powell dans ce projet, c’est sa volonté de transmettre une joie sincère à travers son travail. Lors d’un entretien pour TheWrap, il a confié n’avoir jamais autant apprécié l’expérience de création d’une série, ce qui n’a fait que renforcer l’espoir d’une saison 2. Son enthousiasme est contagieux et motive l’équipe à continuer si le public manifeste un véritable engouement. Cette implication personnelle et cet amour du métier rappellent les grandes collaborations entre comédiens et créateurs dans des productions académiques reconnues sous l’égide de studios comme Warner Bros ou Universal Pictures.

Les enjeux narratifs et sportifs au cœur de la série « Chad Powers »
La trame principale de Chad Powers gravite autour de la quête de rédemption de Russ Holliday, personnage qui incarne une complexité rare dans les séries sportives contemporaines. Après avoir vu sa carrière universitaire s’écrouler, il choisit de renaître sous une nouvelle identité pour tenter de faire ses preuves sur un terrain de football difficile. Cette double vie offre un terreau narratif riche en tension et en humour, où la performance sportive se mêle à la comédie d’erreurs et aux dilemmes personnels.
Un point fort de la série est la manière dont elle met en lumière le contexte universitaire du sport américain, une thématique souvent survolée dans d’autres productions. Glen Powell a d’ailleurs exprimé son souhait d’ancrer une éventuelle saison 2 dans l’univers emblématique de l’Université du Texas à Austin, rendant hommage à une institution sportive majeure. Il évoque à ce sujet la confrontation probable entre l’équipe fictive des Catfish et les célèbres Texas Longhorns, un duel qui pourrait ajouter une dimension compétitive et dramatique aux futurs épisodes.
La série ne se limite pas à l’aspect strictement sportif, mais excelle aussi dans le portrait psychologique des personnages secondaires, qui enrichissent le récit de leurs parcours personnels et rivalités. Grâce à un casting solide, où figures comme Steve Zahn apportent une touche de gravité comique, chaque épisode réussit à conserver un équilibre subtil entre tensions sportives, enjeux humains et scènes délirantes qui rappellent les meilleures heures de comédies d’Eastbound & Down.
Le poids de l’héritage et les influences culturelles dans « Chad Powers »
Il est impossible de ne pas évoquer l’impact des précédentes œuvres du duo Powell-Waldron qui, par leurs références et leurs styles narratifs, ont façonné une partie de la réussite de Chad Powers. Michael Waldron, connu notamment pour son travail sur des séries à succès de la chaîne HBO telles que Succession ou encore les aventures déjantées de The Righteous Gemstones, imprime à cette nouvelle création une patte reconnaissable, mêlant ironie mordante et profondeur émotionnelle.
De son côté, Glen Powell, dont la renommée s’est consolidée grâce à des films comme Top Gun : Maverick, apporte un charme naturel au rôle principal. Son expérience dans des productions majeures de l’industrie cinématographique donne à la série une dynamique cinématographique qui captive rapidement les spectateurs, notamment grâce à des scènes sportives bien chorégraphiées et des dialogues bien écrits qui flirtent avec le second degré.
Ce mélange d’influences se fait ressentir également dans la diversité des personnages, certains évoquant des figures cultes issues de séries comme Entourage ou même la comédie franche de Will Ferrell et Tom Segura, deux noms qui résonnent pour leur style comique enjoué et parfois irrévérencieux. Cette alliance permet à Chad Powers de s’inscrire dans la tradition des comédies sportives modernes tout en proposant un contenu rafraîchissant et original.

Perspectives d’avenir : une saison 2 envisagée si la série trouve son public
À l’approche de la fin de la première saison, les discussions autour d’une possible seconde saison se multiplient. Glen Powell s’est montré très enthousiaste à l’idée de prolonger l’aventure, précisant qu’il « fera toujours du temps » pour incarner Chad Powers à nouveau si l’audience suit. Cette condition souligne que, malgré la qualité du produit, le verdict final repose entre les mains du public, un scénario qui donnera des allures de cliffhanger à cette première salve d’épisodes.
Michael Waldron a quant à lui résumé la situation avec pragmatisme : « Si le public accroche, nous ferons plus ». Cette phrase simple mais pleine de promesses encourage à suivre de près les indices laissés dans l’épisode final. Une saison 2 permettrait d’explorer plus en profondeur la rivalité sportive avec les Texas Longhorns, un axe déjà confirmé par Powell, tout en développant les arcs narratifs des personnages secondaires et les retournements de situation hilarants et inattendus.
L’accueil critique et populaire de la série reste pour l’instant très positif, avec de nombreux fans saluant l’équilibre entre comédie et authenticité sportive. Les ambitions restent élevées, notamment dans un paysage audiovisuel de plus en plus concurrentiel où les productions originales doivent sans cesse se surpasser pour retenir l’attention. À ce titre, le projet se distingue par son audace et la complicité évidente entre ses créateurs, éléments clés d’un succès durable, dans la lignée des plus grands succès de la maison Warner Bros ou des séries à succès diffusées sur Disney Plus.



