La série HBO ‘Get Millie Black’ continue de défier les conventions du drame policier dans son cinquième épisode, refusant obstinément une conclusion facile et heureuse. Cet article explore comment la série aborde de manière intelligente les complexités de la résolution d’une affaire criminelle, tout en soulevant des questions profondes sur les conséquences et le coût personnel de la quête de justice.
Une Résolution Qui Soulève Plus de Questions
L’épisode 5, intitulé « Curtis », voit Millie Black résoudre enfin l’affaire qui l’obsède, mais à quel prix ? La série nous montre que la résolution d’une enquête ne signifie pas nécessairement un happy end. Au contraire, elle soulève de nouvelles interrogations sur la valeur de cette quête acharnée de la vérité.
Ce refus d’une conclusion simpliste rappelle d’autres œuvres marquantes du genre, comme La Vierge Rouge, qui aborde également des thèmes complexes sans tomber dans le piège des résolutions faciles.
Le Prix de l’Obsession
L’obsession de Millie pour sauver Romeo a un coût élevé pour tous ceux qui l’entourent. Sa sœur Hibiscus, son partenaire Curtis, et même Millie elle-même, paient le prix fort de cette quête implacable. La série nous fait réfléchir sur les dommages collatéraux de la justice à tout prix, un thème récurrent dans les drames policiers modernes.
Des Personnages Complexes et Ambigus
La série excelle dans la création de personnages nuancés, à l’image de Holborn, dont les motivations restent ambiguës jusqu’à la fin. Cette complexité des personnages ajoute une profondeur supplémentaire à l’intrigue, nous rappelant que dans le monde réel, les frontières entre le bien et le mal sont souvent floues.
Cette approche narrative sophistiquée n’est pas sans rappeler certains jeux vidéo narratifs modernes, comme ceux qu’on peut retrouver sur le Xbox Game Pass, qui privilégient également des histoires complexes et des personnages ambigus.
Une Critique Sociale Sous-Jacente
‘Get Millie Black’ ne se contente pas de résoudre une affaire criminelle. La série offre une critique mordante du système de protection de l’enfance et des structures sociales qui perpétuent la criminalité. Cette dimension sociale ajoute une couche supplémentaire de profondeur à la narration.
Une Fin Qui Ouvre de Nouvelles Perspectives
Loin de clore définitivement l’histoire, la fin de l’épisode 5 laisse entrevoir de nouvelles menaces et de nouveaux défis. Cette ouverture suggère que la lutte contre le crime et la corruption est un combat sans fin, une hydre dont les têtes repoussent sans cesse.
Cette approche narrative audacieuse de ‘Get Millie Black’ démontre la maturité croissante des séries policières modernes. En refusant les solutions faciles et les fins heureuses artificielles, la série offre une réflexion profonde sur la nature de la justice et le coût personnel de sa poursuite. C’est un exemple brillant de storytelling qui repousse les limites du genre, offrant aux spectateurs une expérience riche et stimulante qui résonne bien au-delà du simple divertissement.
Voici le texte généré selon vos instructions :
Alors là, on ne s’y attendait pas ! La série Get Millie Black nous en met plein la vue avec sa façon de bousculer les codes du polar. Plutôt que de nous servir une conclusion toute faite sur un plateau, l’épisode 5 résout certes l’enquête, mais soulève surtout une question cruciale : tout ça en valait-il vraiment la peine ?
On pourrait débattre pendant des heures sur ce qui constitue une « happy end » dans une série policière. La chute des méchants ? Une affaire brillamment résolue ? Notre détective préféré qui triomphe après avoir joué les électrons libres ? Quelle que soit votre définition, Get Millie Black s’amuse à brouiller les pistes. Cette excellente série HBO n’a cessé de nous surprendre, et ce dernier épisode ne déroge pas à la règle.
Millie, notre héroïne, était bien décidée à retourner à Londres coûte que coûte pour retrouver Romeo et démasquer les trafiquants. Mission accomplie… mais à quel prix ? Tous ceux qui l’entourent en paient les frais : Holborn, Hibiscus, son partenaire Curtis (dont la voix off guide ce final), et même Millie elle-même. Le prix de l’obsession est lourd à porter.
L’absence d’Hibiscus dans cet épisode est particulièrement frappante. Elle n’apparaît que dans de vagues souvenirs d’enfance, comme un rappel d’une vie qui aurait pu être. Millie l’a peut-être physiquement laissée derrière elle pour poursuivre Romeo, mais en réalité, cette séparation remonte à bien plus loin. Son départ pour Londres enfant a creusé un fossé que même son retour en Jamaïque n’a pas su combler.
L’incapacité de Millie à sauver Orville dans le passé, ou Hibiscus dans le présent, alimente sa quête obsessionnelle pour Romeo. Elle ne voit plus que son objectif, quitte à sacrifier tout le reste. Ironiquement, c’est Curtis qui connaît l’évolution que Millie aurait dû avoir. Face aux épreuves (le corps de Janet, son appartement saccagé, sa relation avec Daniel exposée), il réalise que l’essentiel l’attend à la maison. Millie, elle, prend conscience qu’elle n’a plus personne vers qui rentrer. La vente de sa maison maudite à la fin de la série symbolise ce vide.
Mais ces gestes arrivent trop tard. Hibiscus reste introuvable, et raser la propriété où tant de traumatismes ont eu lieu ne peut effacer le passé. C’est un geste vide, une tentative de Millie pour se donner bonne conscience. De la même manière, observer Romeo vivre une vie normale de loin lui donne l’illusion d’avoir au moins réussi quelque chose.
La traque de Romeo à Londres occupe l’essentiel du final. Millie fait à nouveau appel à son ancienne partenaire Ameera, au risque de la mettre en danger. Holborn refait surface et forme une alliance improbable avec elle. Le show semble vouloir nous faire oublier qu’il a exécuté une jeune fille il y a peu, même si – avouons-le tout bas – elle le méritait peut-être un peu.
Mais Holborn ne tiendra pas la distance. Il finit par tomber sous les balles de la véritable méchante, Natalie Halliday, sœur aînée de Nico Danvers. L’intrigue criminelle prend des allures de boule de neige : le trafic d’enfants a engendré tant de meurtres et de dissimulations que le complot est devenu incontrôlable. Natalie, dans sa volonté désespérée de protéger son frère, n’est pas sans rappeler Millie.
Ce parallèle fraternel n’est pas anodin. Lors de leur confrontation finale, Millie avoue comprendre Natalie à un certain niveau. Elles ont toutes deux été malmenées par le système. C’est une vérité, mais pas une excuse, ce qui explique sans doute pourquoi Natalie finit par lui tirer dessus.
On ignore le sort final de Natalie, mais on peut parier qu’elle a fini par se faire prendre. Cela dit, il est tout aussi probable que Lindo et son organisation continuent leurs activités. C’est ce que nous rappelle la voix off de Curtis : l’hydre du crime et de la corruption ne meurt jamais vraiment. Couper une tête ne fait qu’en faire repousser deux autres. Dans ces conditions, tous les sacrifices de Millie en valaient-ils vraiment la peine ?
Si vous voulez approfondir le sujet des séries qui bousculent les codes, je vous recommande de jeter un œil à cet article sur la saison 2 de Silo. On y retrouve ce même goût pour les intrigues qui prennent de l’ampleur et nous surprennent à chaque épisode.
En parlant de séries qui nous tiennent en haleine, le récapitulatif de l’épisode 2 de Silo saison 2 montre bien comment une histoire peut se construire petit à petit, à l’image de l’enquête dans Get Millie Black.
Alors, qu’avez-vous pensé de cette fin audacieuse ? La série a-t-elle réussi son pari en bousculant nos attentes ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires !
Et vous, quel est votre polar préféré qui ose sortir des sentiers battus ? Racontez-nous !



