La série policière « Get Millie Black » se démarque par son approche novatrice du genre, mêlant intrigue policière et exploration des identités. Son créateur, l’écrivain Marlon James, révèle comment l’utilisation de points de vue multiples et le thème du « code-switching » apportent une profondeur unique à cette production HBO en cinq épisodes. La finale de la saison met en lumière les choix difficiles des personnages et leurs conséquences, offrant une réflexion captivante sur la quête d’identité et de normalité.
Une approche novatrice du polar à travers des perspectives multiples
Marlon James explique avoir voulu subvertir les codes classiques du polar en adoptant un style narratif original. Chaque épisode est raconté du point de vue d’un personnage différent, offrant ainsi des perceptions variées de l’enquête et des protagonistes. Cette technique permet selon lui de révéler la complexité des personnages, qui deviennent tantôt plus familiers, tantôt plus énigmatiques.
L’auteur s’est notamment inspiré des romans noirs et de leurs narrations pour concevoir cette structure narrative innovante. En donnant la parole à des personnages secondaires comme Janet, une jeune Jamaïcaine impliquée dans l’affaire, James apporte une perspective inattendue et enrichissante à l’intrigue.
Le « code-switching » au cœur de l’exploration des identités
Un élément central de « Get Millie Black » est l’exploration des identités à travers le « code-switching », c’est-à-dire la façon dont les personnages adaptent leur comportement et leur langage selon les situations. James souligne que ce thème, omniprésent dans son œuvre, s’est naturellement imposé dans la série.
Les personnages principaux illustrent différentes facettes du code-switching :
- Millie modifie son accent selon ses interlocuteurs
- Holborn utilise son image de père modèle pour masquer sa vraie nature
- Curtis jongle entre sa masculinité hétéro au travail et sa vie de couple gay
Pour James, le code-switching est un moyen de communiquer, d’être entendu, mais aussi de se protéger dans certains contextes. Il permet d’explorer les questions de race, de classe, de genre et de sexualité qui sont au cœur de la série.
Une finale qui questionne le prix de la normalité
La finale de « Get Millie Black » confronte les personnages aux conséquences de leurs choix. Curtis, en particulier, est hanté par l’idée que « la normalité lui a tout coûté ». James explique s’être inspiré de sa propre expérience en tant que personne queer ayant longtemps cherché à être « normale ».
Cependant, l’auteur a tenu à offrir une fin nuancée au couple gay de la série, refusant le cliché du destin tragique souvent réservé aux personnages LGBTQ+ à la télévision. Il affirme avoir voulu « riposter contre ces séries où les personnages gays meurent systématiquement ».
Quant à Millie, son obsession pour l’enquête a un coût élevé sur sa carrière et sa famille. James souligne la complexité morale de sa situation : bien qu’elle paie un prix personnel énorme, ses actions ont permis de sauver une vie et d’aider une famille.
La maison familiale, symbole des fantômes du passé
La maison d’enfance de Millie et Hibiscus joue un rôle symbolique important dans la série. James explique avoir voulu montrer comment un lieu peut être hanté par les souvenirs, même sans présence surnaturelle. La maison représente à la fois l’espoir de reconstruire une famille brisée et l’impossibilité d’échapper aux traumatismes du passé.
Cette exploration des liens familiaux complexes s’inscrit dans la tradition des grandes séries policières, tout en apportant un regard neuf sur les questions d’identité et de rédemption. Les amateurs du genre apprécieront sans doute également l’analyse des meilleures équipes esportives de 2024, qui offre une autre perspective sur la compétition et la quête d’excellence.
Une série qui renouvelle le genre policier
« Get Millie Black » se distingue par sa capacité à mêler intrigue policière captivante et réflexion profonde sur l’identité. En adoptant des perspectives narratives multiples et en explorant des thèmes comme le code-switching, Marlon James offre un regard neuf sur le genre du polar télévisé.
La série aborde avec finesse des sujets complexes tels que l’homophobie, le racisme et les traumatismes familiaux, tout en maintenant le suspense propre aux enquêtes policières. Cette approche innovante devrait séduire les amateurs de polars en quête de renouveau, à l’image de ceux qui s’intéressent aux nouvelles perspectives qu’offre le MotoGP en 2024.
Avec « Get Millie Black », HBO prouve une fois de plus sa capacité à produire des séries ambitieuses qui repoussent les limites du genre. Les spectateurs en quête de contenu original et stimulant trouveront dans cette production matière à réflexion et divertissement de qualité.
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Alors, qu’avez-vous pensé de cette série policière atypique ? Les différentes perspectives narratives vous ont-elles plu ou au contraire déstabilisé ? N’hésitez pas à partager votre avis sur ce polar jamaïcain qui aborde des thèmes forts comme l’identité et le code-switching !



