Suite au passage dévastateur du cyclone Chido sur l’archipel de Mayotte le 14 décembre dernier, l’université de Bordeaux lance un appel aux étudiants mahorais inscrits dans ses établissements. L’objectif est de recenser ces étudiants et leur proposer un accompagnement adapté face à cette situation d’urgence qui touche leur territoire d’origine.
Un cyclone aux conséquences dramatiques
Le cyclone Chido a frappé Mayotte avec une violence inattendue, causant d’importants dégâts matériels et humains. L’université de Mayotte a été particulièrement touchée, ce qui a poussé le gouvernement à annoncer sa volonté de la rouvrir « le plus vite possible » pour soutenir les étudiants sur place. Dans ce contexte, les établissements d’enseignement supérieur de métropole se mobilisent également pour venir en aide aux étudiants mahorais.
L’université de Bordeaux exprime sa solidarité
L’université de Bordeaux a rapidement réagi en exprimant son émotion et sa solidarité envers la population mahoraise. Elle souhaite maintenant identifier précisément les étudiants originaires de Mayotte inscrits dans ses différentes composantes afin de leur proposer un soutien adapté. Cette démarche s’inscrit dans un mouvement plus large de solidarité académique, à l’image de ce qui se passe dans d’autres villes universitaires comme Montpellier où les étudiants mahorais se sont mobilisés.
Un dispositif d’accompagnement mis en place
Pour répondre aux besoins spécifiques des étudiants mahorais, l’université de Bordeaux met en place un dispositif d’accompagnement comprenant :
- Une cellule d’écoute psychologique
- Un accès facilité aux services sociaux de l’université
- Des aménagements potentiels pour les examens et les stages
- Une aide à la mise en contact avec les familles restées à Mayotte
Ces mesures visent à soutenir les étudiants dans cette période difficile et à leur permettre de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions possibles.
Un appel à la solidarité étudiante
Au-delà de l’action institutionnelle, l’université de Bordeaux encourage la solidarité entre étudiants. Elle invite les associations étudiantes et l’ensemble de la communauté universitaire à se mobiliser pour soutenir leurs camarades mahorais. Cette démarche rappelle l’importance de l’entraide au sein du monde étudiant, particulièrement en temps de crise.
Comment se faire connaître auprès de l’université ?
Les étudiants mahorais inscrits à l’université de Bordeaux sont invités à se signaler auprès de leur scolarité ou du service dédié aux relations internationales. Ils peuvent également contacter directement la cellule de crise mise en place par l’université via une adresse email spécifique ou un numéro de téléphone dédié.
Cette initiative de l’université de Bordeaux s’inscrit dans un contexte plus large où le gouvernement accorde une attention particulière à l’enseignement supérieur, notamment en situation de crise. Elle démontre l’importance de la solidarité et de l’entraide dans le monde académique, rappelant que les universités ont un rôle crucial à jouer dans le soutien aux étudiants face aux défis personnels et collectifs.



