dimanche 19 janvier 2025

Critique de ‘Shifting Gears’ : Tim Allen relance son personnage de riche aigri dans une sitcom au rythme lent.

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Tim Allen fait son retour sur le petit écran avec la nouvelle sitcom « Shifting Gears » sur ABC. Malheureusement, cette comédie familiale manque cruellement de rythme et d’humour, recyclant le personnage de riche père de famille conservateur et aigri qu’Allen avait déjà incarné dans « Last Man Standing ». Malgré la présence de Kat Dennings, la série peine à convaincre et s’enlise dans des blagues éculées sur la jeunesse d’aujourd’hui.

Un concept familier qui tourne à vide

« Shifting Gears » met en scène Matt Parker (Tim Allen), propriétaire veuf d’un atelier de restauration de voitures classiques. Sa vie tranquille est bouleversée lorsque sa fille Riley (Kat Dennings), fraîchement divorcée, revient vivre chez lui avec ses deux enfants. Le choc des générations est au cœur de l’intrigue, mais le traitement manque cruellement d’originalité.

Le personnage de Matt ressemble comme deux gouttes d’eau à celui que Tim Allen incarnait déjà dans « Last Man Standing » : un homme d’âge mûr, aisé financièrement, qui ne comprend pas le monde moderne et passe son temps à râler contre la société actuelle. Ses diatribes sur l’anxiété, le politiquement correct ou encore les mocktails sonnent creux et peinent à faire rire.

Des blagues éculées et un rythme poussif

Le principal problème de « Shifting Gears » réside dans son humour daté et redondant. Les blagues s’enchaînent sans vraiment faire mouche, reposant trop souvent sur des clichés éculés. Le rythme de la série est également très lent, avec des histoires qui peinent à se développer sur les 22 minutes de chaque épisode.

Même Kat Dennings, habituellement pétillante, semble s’ennuyer dans son rôle de fille rebelle revenue au bercail. Son jeu manque de conviction, donnant l’impression qu’elle-même ne croit pas aux dialogues qu’elle doit prononcer. Le manque de chimie entre les acteurs est flagrant, rendant les interactions familiales peu crédibles.

Un décor artificiel et des intrigues bâclées

Visuellement, « Shifting Gears » ne fait pas non plus d’étincelles. Les décors, en particulier la cuisine familiale, manquent cruellement d’authenticité et ressemblent davantage à une exposition de Home Depot qu’à un véritable intérieur habité. Cette artificialité nuit à l’immersion du spectateur dans l’univers de la série.

Les intrigues, quant à elles, sont souvent bâclées et se terminent de manière abrupte par des moments censés être émouvants, mais qui sonnent faux car déconnectés du reste de l’épisode. Le manque de cohérence narrative est particulièrement frustrant pour le spectateur.

Un retour en demi-teinte pour Tim Allen

Avec « Shifting Gears », Tim Allen semble vouloir surfer sur la vague de nostalgie qui a permis le retour de nombreuses sitcoms familiales ces dernières années. Malheureusement, le résultat est loin d’être à la hauteur de ses précédents succès comme « Home Improvement » ou même « Last Man Standing ».

La série manque cruellement d’ambition et se contente de recycler des recettes éprouvées sans chercher à les moderniser ou à apporter un regard neuf sur la comédie familiale. Pour l’instant, « Shifting Gears » s’apparente davantage à un véhicule sans moteur qu’à une série capable de captiver le public sur le long terme.

Si vous êtes amateur de comédies plus originales, je vous recommande plutôt de jeter un œil à notre critique du dernier spectacle de Gabriel Iglesias, qui propose un humour bien plus rafraîchissant. Pour ceux qui préfèrent les séries dramatiques, la nouvelle série « Sugar » avec Colin Farrell pourrait vous séduire davantage que les blagues éculées de Tim Allen.

découvrez notre critique approfondie de 'shifting gears', une œuvre captivante qui explore les thèmes de la passion et de la détermination à travers des personnages bien développés. plongez dans l'univers de cette histoire poignante et vivez une expérience littéraire unique.

Tim Allen fait son grand retour dans une nouvelle sitcom familiale sur ABC. Dans ‘Shifting Gears’, il incarne Matt Parker, un veuf propriétaire d’un atelier de restauration de voitures classiques dont la vie est chamboulée par le retour de sa fille Riley (Kat Dennings) et ses deux enfants. Malheureusement, cette nouvelle série semble recycler les mêmes blagues éculées sur les jeunes d’aujourd’hui et la culture woke, sans réussir à trouver le bon rythme.

Le concept de base – un enfant adulte qui revient vivre chez son parent avec ses propres enfants – n’a rien de très original. Mais au lieu d’explorer cette dynamique familiale de façon intéressante, la série se concentre sur les râleries incessantes du personnage de Tim Allen à propos de tout ce qui l’agace dans la société moderne. Les blagues tombent à plat et le timing comique laisse à désirer, tandis que le développement des personnages et des intrigues semble bâclé.

Même le talent de Kat Dennings semble sous-exploité dans un rôle qui la cantonne à lever les yeux au ciel face aux remarques de son père. La mise en scène manque cruellement d’originalité, avec des décors qui ressemblent à des showrooms de magasin de bricolage. Bref, ‘Shifting Gears’ a du pain sur la planche s’il veut convaincre au-delà des fans inconditionnels de Tim Allen.

Malgré ces débuts difficiles, il est possible que la série trouve son rythme au fil des épisodes. Mais pour l’instant, elle peine à se démarquer dans un paysage télévisuel déjà saturé de sitcoms familiales. Les fans de Tim Allen retrouveront sans doute avec plaisir son humour grincheux, mais les autres téléspectateurs risquent d’avoir du mal à accrocher.

Pour en savoir plus sur les nouvelles séries de la rentrée, vous pouvez consulter cet article qui présente le teaser de ‘Shifting Gears’. Et si vous cherchez d’autres critiques de séries, je vous recommande celle de ‘Cunk on Life’, une satire britannique bien plus réussie.

Et vous, qu’avez-vous pensé des premiers épisodes de ‘Shifting Gears’ ? Pensez-vous que Tim Allen peut encore surprendre dans ce genre de rôle ou que la formule est usée ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires !

Martin.R
Martin.R
Bonjour, je m'appelle Martin et j'ai 28 ans. Je suis journaliste spécialisé dans l'univers des séries et des films. Passionné par le septième art, je partage mes analyses, critiques et coups de cœur sur ce site. Rejoignez-moi pour explorer ensemble l'univers fascinant des récits audiovisuels !

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