La nouvelle série norvégienne de Netflix, ‘La Palma’, offre un drame catastrophe serviceable mais sans grande originalité. Cette mini-série en 4 épisodes suit une famille dysfonctionnelle en vacances sur l’île volcanique de La Palma, menacée par un tsunami imminent. Malgré quelques qualités visuelles, le manque de profondeur des personnages et l’absence de nouveauté dans le traitement du sujet en font une production plutôt fade qui peine à vraiment captiver.
Un concept de catastrophe naturelle déjà vu
‘La Palma’ repose sur une prémisse simple : et si votre paradis de vacances tentait de vous tuer ? La série suit une famille norvégienne en séjour sur l’île volcanique de La Palma aux Canaries, qui se retrouve menacée par un tsunami imminent. En parallèle, on suit des scientifiques qui étudient l’activité volcanique de l’île et doivent gérer la crise à venir. Le concept n’est pas nouveau et la série ne parvient pas vraiment à se démarquer dans ce genre déjà bien exploité.
Des personnages peu attachants
La famille au cœur de l’intrigue est composée de Fredrik et Jennifer, un couple en difficulté, ainsi que de leurs enfants Sara et Tobias. Malheureusement, ces personnages manquent de profondeur et peinent à susciter l’intérêt ou l’empathie du spectateur. Leurs conflits personnels semblent artificiels face à la menace naturelle qui plane. Les scientifiques ne sont guère mieux développés, servant surtout à apporter les explications techniques nécessaires à l’intrigue.
Une réalisation correcte mais sans éclat
Visuellement, ‘La Palma’ tire son épingle du jeu avec un contraste intéressant entre les scènes de vacances lumineuses et les décors plus sombres des zones volcaniques. Cependant, les effets spéciaux restent limités, probablement en raison d’un budget restreint. La réalisation de Kasper Barfoed (déjà aux commandes de la série ‘Octobre’ sur Netflix) est efficace sans être mémorable.
Un rythme inégal malgré un format court
Avec seulement 4 épisodes, ‘La Palma’ fait le choix judicieux d’un format court. Pourtant, le rythme reste étonnamment lent par moments, particulièrement dans les scènes focalisées sur les drames familiaux. La tension monte progressivement, mais les véritables moments spectaculaires se font attendre jusqu’aux derniers instants. Cette lenteur contraste avec l’urgence supposée de la situation.
Un message écologique éculé
La série tente d’aborder des thématiques environnementales, notamment sur les dangers du tourisme de masse et notre rapport à la nature. Malheureusement, ces messages manquent de subtilité et n’apportent rien de nouveau au débat. Comme le souligne avec justesse la critique, « si l’humanité a prouvé quelque chose, c’est que leurs vacances sont plus importantes qu’une écologie durable ». Ce constat cynique résume bien le manque de profondeur du propos.
Un divertissement correct sans plus
‘La Palma’ s’avère être un divertissement correct pour une soirée, mais ne marquera probablement pas les esprits. La série remplit son contrat minimal en offrant quelques moments de tension et de spectacle, particulièrement dans ses derniers instants. Cependant, elle ne parvient jamais à véritablement décoller et à se démarquer dans un genre déjà saturé. Les amateurs de drames catastrophe y trouveront leur compte, mais sans grande surprise.
Pour les spectateurs en quête de productions nordiques plus originales, il serait peut-être préférable de se tourner vers d’autres séries comme celles mises en avant lors de festivals de cinéma scandinave. ‘La Palma’ reste une production honnête mais qui s’éteint doucement, à l’image de son volcan, sans laisser de trace durable dans le paysage sériel actuel.
La série norvégienne « La Palma », récemment sortie sur Netflix, propose un drame catastrophe qui peine à convaincre malgré un pitch prometteur. Bien que visuellement réussie, cette mini-série en 4 épisodes manque cruellement d’originalité et d’engagement émotionnel. Entre tensions familiales et menace volcanique, « La Palma » s’essouffle rapidement, offrant une expérience de visionnage correcte mais sans grande surprise.
Un séjour paradisiaque qui tourne au cauchemar
« La Palma » nous plonge dans les vacances de Noël d’une famille norvégienne sur l’île éponyme des Canaries. Ce qui devait être un séjour idyllique se transforme rapidement en lutte pour la survie lorsque l’activité volcanique de l’île menace de provoquer un tsunami dévastateur. Le concept n’est pas sans rappeler d’autres productions du genre, comme la série criminelle scandinave « The Bridge », qui mêle également drame familial et menace imminente.
Des personnages peu attachants
L’un des principaux défauts de « La Palma » réside dans ses personnages principaux. La famille dysfonctionnelle au cœur de l’intrigue peine à susciter l’empathie du spectateur. Entre Fredrik et Jennifer, un couple au bord de la rupture, Sara, une adolescente renfermée, et Tobias, un enfant présentant des troubles du comportement, les conflits familiaux manquent cruellement de profondeur et d’originalité. On est loin de l’engagement émotionnel que peuvent susciter certaines séries nordiques à succès comme « Borgen » ou « The Killing ».
Un traitement scientifique plus convaincant
Paradoxalement, ce sont les aspects scientifiques de la série qui s’avèrent les plus intéressants. Les séquences mettant en scène Marie, Àlvaro et Haukur, des chercheurs étudiant l’activité volcanique de l’île, apportent une dimension plus crédible et captivante à l’intrigue. Ces passages rappellent le soin apporté aux détails scientifiques dans d’autres productions comme « Dark », la série allemande à succès de Netflix.
Une réalisation soignée mais peu spectaculaire
Visuellement, « La Palma » tire son épingle du jeu malgré un budget visiblement limité. Le réalisateur Kasper Barfoed, déjà aux commandes de la série « Octobre » pour Netflix, parvient à créer un contraste saisissant entre les scènes de vacances ensoleillées et l’atmosphère plus sombre des séquences scientifiques. Cependant, les amateurs de grand spectacle risquent d’être déçus par le peu d’effets visuels consacrés aux scènes de catastrophe, qui n’apparaissent vraiment que dans les derniers épisodes.
Un message écologique qui peine à convaincre
« La Palma » tente d’aborder des thématiques environnementales, notamment le rapport de l’homme à la nature et les conséquences du tourisme de masse. Malheureusement, ce message manque de subtilité et semble parfois redondant face à d’autres productions traitant du même sujet. On est loin de l’impact d’un documentaire comme « Chasing Coral », qui aborde de manière bien plus percutante les effets du changement climatique sur les écosystèmes marins.
Une mini-série efficace mais sans surprise
Avec ses 4 épisodes, « La Palma » a le mérite d’aller droit au but sans s’égarer dans des intrigues secondaires superflues. Cette concision permet de maintenir un certain rythme, même si certains passages peuvent paraître étonnamment lents compte tenu de la brièveté de la série. Les amateurs du genre apprécieront sans doute ce divertissement sans prétention, idéal pour une soirée binge-watching.
Un contenu adapté au public international de Netflix
Il est intéressant de noter que « La Palma » s’inscrit dans la stratégie de Netflix visant à proposer des contenus internationaux susceptibles de plaire à un large public. Cette approche, qui a déjà fait ses preuves avec des séries comme « Squid Game » ou « La Casa de Papel », permet de découvrir des productions de différents pays tout en restant dans un format familier pour les spectateurs.
Une expérience de visionnage mitigée
Au final, « La Palma » laisse une impression mitigée. Si la série parvient à tenir en haleine grâce à son concept et sa réalisation soignée, elle peine à se démarquer dans un paysage audiovisuel déjà saturé de drames catastrophes. Les spectateurs en quête de sensations fortes risquent de rester sur leur faim, tandis que ceux qui apprécient les drames familiaux trouveront peut-être l’intrigue trop superficielle.
Pour ceux qui rencontreraient des problèmes techniques lors du visionnage, n’hésitez pas à consulter la page d’aide de Netflix qui propose des solutions pour améliorer la qualité du streaming. Et si « La Palma » ne vous a pas convaincu, vous pouvez toujours vous tourner vers d’autres nouveautés Netflix susceptibles de mieux correspondre à vos goûts.



