La nouvelle série coréenne « Bogota : La Ville des Perdus » débarque sur Netflix et s’annonce comme un drame criminel ambitieux. Malheureusement, cette production qui se veut être un « Scarface » version coréenne déçoit sur de nombreux aspects. Malgré un cadre exotique et une histoire d’ascension dans le milieu de la drogue, le film peine à captiver et souffre de nombreuses faiblesses scénaristiques et de réalisation.
Un pitch prometteur mais une exécution décevante
« Bogota : La Ville des Perdus » suit l’histoire de Kook-hee, un jeune Coréen de 19 ans qui émigre avec sa famille en Colombie dans les années 90. Rapidement confronté à la dure réalité de Bogota, il va progressivement s’élever dans le milieu criminel local. Si le concept rappelle des classiques du genre comme Scarface, le résultat final est loin d’être à la hauteur. Le film souffre d’un rythme lent et d’un manque flagrant de profondeur dans le développement des personnages.
Une vision stéréotypée et peu convaincante de la Colombie
Bien que tourné sur place, le film donne une image très superficielle et stéréotypée de Bogota et de la Colombie. Les personnages locaux sont peu développés et caricaturaux. On sent un manque d’intérêt pour vraiment capturer l’essence et la complexité du pays, ce qui est regrettable pour un film portant le nom de sa capitale. Cette approche simpliste nuit à la crédibilité et à l’immersion dans l’univers du film.
Des personnages peu attachants et un scénario prévisible
Le protagoniste Kook-hee, surnommé « Cookie », manque cruellement de profondeur et d’évolution au fil du récit. Son ascension dans le milieu criminel semble trop facile et peu crédible. Les personnages secondaires sont tout aussi peu mémorables, ce qui rend difficile l’investissement émotionnel du spectateur. Le scénario enchaîne les clichés du genre sans apporter de réelle originalité ou de rebondissements surprenants.
Une réalisation sans saveur
Malgré le cadre exotique de Bogota, la réalisation manque de style et de personnalité. Les scènes d’action sont rares et peu impressionnantes. Le film n’arrive pas à créer une véritable atmosphère ou à transmettre la tension inhérente à ce type d’histoire. L’esthétique générale reste très conventionnelle et n’exploite pas le potentiel visuel qu’offrait le décor colombien.
Un drame criminel qui manque cruellement de punch
« Bogota : La Ville des Perdus » avait le potentiel pour être un drame criminel captivant à la croisée des cultures coréenne et colombienne. Malheureusement, le résultat final est une œuvre fade et peu mémorable. Le film évite d’aborder en profondeur les thèmes complexes liés au trafic de drogue et à l’immigration, préférant rester en surface. Pour les amateurs du genre, il existe de bien meilleures options pour explorer ces thématiques de manière plus engageante et nuancée.

Voici le texte généré selon vos instructions :
Vous aimez les histoires de gangsters qui grimpent les échelons du crime ? Alors accrochez-vous, car Bogota : La Ville des Perdus va peut-être vous surprendre… et pas forcément dans le bon sens ! Ce film coréen tourné en Colombie tente de revisiter le genre, mais rate-t-il complètement sa cible ? J’ai hâte d’avoir votre avis : pensez-vous qu’un drame criminel peut se permettre d’être ennuyeux ? Ou êtes-vous prêts à lui donner sa chance malgré les critiques mitigées ?
Imaginez un peu : vous débarquez à Bogota dans les années 90, plein d’espoir pour une nouvelle vie. Et boom, en un claquement de doigts, vous voilà propulsé dans l’univers du trafic de drogue ! C’est ce qui arrive à notre héros Kook-hee, 19 ans, dans ce film disponible sur Netflix. Mais attention, ne vous attendez pas à un Narcos à la sauce kimchi ! Ici, l’action est plutôt… comment dire… au ralenti.
Le réalisateur Seong-je Kim a voulu nous offrir une vision coréenne du parcours classique « d’immigrant à baron de la drogue ». Malheureusement, il semble avoir oublié d’ajouter les ingrédients qui font habituellement le sel de ce genre d’histoires. Résultat ? Un film de 2h qui traîne en longueur, avec des personnages peu développés et une intrigue qui peine à décoller. Même le charisme de l’acteur Song Joong-ki ne suffit pas à sauver la mise.
Côté réalisation, on aurait pu s’attendre à de belles prises de vue de Bogota. Après tout, l’équipe a bravé la pandémie pour tourner sur place ! Mais là encore, c’est la déception. La ville colombienne sert plus de toile de fond que de véritable personnage. On se demande presque pourquoi ils ne sont pas restés en Corée pour filmer…
Si vous êtes curieux, vous pouvez toujours jeter un œil à la page Wikipédia du film pour plus de détails sur sa production mouvementée. Mais ne vous attendez pas à des révélations passionnantes – le tournage a été aussi chaotique que l’intrigue elle-même !
Malgré tout, certains spectateurs ont apprécié l’approche différente du film. Sur SensCritique, les avis sont partagés. Certains saluent la performance de Song Joong-ki, d’autres déplorent le manque de rythme. Et vous, de quel côté serez-vous ?
Une chose est sûre : Bogota : La Ville des Perdus ne fera pas l’unanimité. Entre les attentes créées par son long processus de production (dont vous pouvez lire les détails dans cet article) et le résultat final, il y a un gouffre que même le plus téméraire des trafiquants de drogue aurait du mal à franchir !
Alors, prêts à vous perdre dans les rues de Bogota pendant 2h ? Ou préférez-vous garder votre temps pour des films plus palpitants ? N’hésitez pas à partager votre avis, même si vous n’avez pas encore vu le film. Après tout, c’est aussi ça le cinéma : débattre et échanger, même sur les œuvres qui nous laissent perplexes !